Le Master GECI est un parcours rythmé par le mémoire, l’alternance ou le stage.
Tout au long du semestre, vous allez cuisiner le mémoire à petit feu. Pourquoi faire un mémoire ? Quels sont ses prérequis ? Comment le valider ? Il est naturel de se poser autant de questions, surtout avec la charge de travail conséquente exigée en master. Néanmoins, sa validation est déterminante pour l’obtention de votre diplôme. Voici donc une présentation à 360º pour commencer à y réfléchir et faciliter le processus d’écriture.
Qu’est-ce que le mémoire et pourquoi en rédiger un ?
Un mémoire est un travail de longue haleine. Le choix du sujet est libre, mais il doit appartenir aux domaines étudiés en Sciences de l’Information et de la Communication. Son but est d’encourager votre esprit critique en apprenant à analyser un terrain de recherches, ainsi que des données que vous allez collecter. Le défi principal étant de formuler une problématique, puis de confirmer ou non les hypothèses émises.
Écrire un mémoire demande beaucoup de travail et de sérieux. Pour vous aiguiller et vous appuyer, un directeur de mémoire vous sera attribué selon le sujet sur lequel vous allez écrire. Si vous n’avez pas envie d’écrire un mémoire de recherche, vous pourrez choisir un mémoire de stage ou d’alternance selon votre choix de début d’année.
Les différentes caractéristiques de votre mémoire de master
Vous aurez le choix en deuxième année entre deux types de mémoire ayant chacun leurs spécificités :
- Le mémoire de fin d’études (stage/alternance) est composé d’un document sur la compréhension de l’organisation et l’analyse des missions (25-30 pages), puis d’un document sur une réflexion problématisée (25-30 pages).
- Le mémoire de recherche (50-70 pages) composé d’une introduction (5-10 pages), développement (40-60 pages) et d’une conclusion (5-10 pages).
Pour les deux types de mémoires, l’introduction doit être composée :
-
- D’une présentation du domaine de recherche avec la justification du choix
- D’un questionnement des notions
- Du protocole de l’enquête (si besoin)
- De la présentation de la problématique, puis du corpus
L’enjeu repose sur le terrain de recherche, l’axe donné ainsi que la problématique. Ce sont les trois lignes directrices de ce travail. C’est pour cela qu’il est important de se renseigner sur les mémoires et axes d’études déjà existants pour pouvoir faire un travail pertinent apportant sa pierre à l’édifice des recherches en Information et en Communication.
Caractéristiques clés
Tout ceci est bien entendu à titre indicatif, des consignes différentes peuvent vous être communiquées, mais dans l’ensemble les règles typographiques générales à respecter sont :
Police |
Times New Roman ou Calibri : garder la même police pour la totalité de l’écrit Corps 11 points |
Contenu | Texte justifié
Alinéa pour chaque paragraphe Interligne: 1,5 Marges: 2,5 |
Forme | Page de garde (lieu, année et niveau d’études, titre du mémoire, nom et prénom de l’étudiant ainsi que du directeur du mémoire) -> page pas numérotée, logos facultatifs
Annexes : organisées par ordre logique du contenu, légendées et numérotées |
Les différentes étapes de la conception de votre mémoire
Connaissance du terrain
D’abord, il faut définir les composants du terrain pour montrer que le cadre de travail (l’entreprise et les missions pour le mémoire de stage) a bien été compris. Pour souligner cette compréhension, il est conseillé d’utiliser la première personne du singulier lors de la rédaction. C’est aussi un moyen de prendre du recul et de garder un retour réflexif sur l’environnement de travail dans lequel vous évoluez.
Manipulation des données et rédaction
Il faut ensuite collecter toutes les observations, auxquelles s’ajoutent les prises de notes lors du processus de l’expérience, formant ainsi le corpus. Les étapes d’analyse et de manipulation des données se suivent presque en parallèle pour arriver à extraire les éléments clés répondant directement au problème visé. Le corpus peut être formé par un protocole d’enquête, une grille d’analyse, une grille d’entretien, des travaux scientifiques ou des analyses de dispositifs. L’organisation est donc un critère clé pour la réussite de l’écrit de cet exercice. Les méthodes employées ainsi que les logiciels utilisés, que ce soit lors de la collecte des données ou bien dans la recherche bibliographique, vont être cruciaux. Ce sont ces choix qui vont permettre d’organiser les idées et sauvegarder les éléments bibliographiques (données, document, auteurs, notes de page etc.)
Présentation : à vous de jouer !
Une fois l’écrit rendu avant mi-juin, c’est la soutenance qui prend place en début juillet (septembre pour les personnes en alternance). La soutenance pourra se suivre soit en présentiel soit à distance si l’étudiant.e se trouve en stage en dehors de Lyon. Le jury sera composé du directeur de mémoire, ainsi que des enseignants-chercheurs de l’ICOM. Il est possible que le référent chargé de l’étudiant dans l’Entreprise soit présent lors de la soutenance. À vous de voir, selon l’aboutissement du stage ainsi que de l’expérience, s’il est préférable qu’il soit présent ou non.
Lors de cette soutenance, l’étudiant doit présenter son étude (15 minutes) ainsi que la défendre en répondant aux questions posées par le jury (20 minutes). Des réflexions comme les difficultés, lacunes ou questionnements personnels pourront être traitées. Il est important lors de la soutenance de bien pratiquer sa posture, geste et locution, ainsi que d’avoir bien organisé ses arguments pour pouvoir s’expliquer et défendre sans faire recours ni allusion aux notes.
Il faudra préparer une version en format pdf pour chaque membre du jury, qu’il sera nécessaire d’envoyer par mail avant son passage.
En définitive, le mémoire est un exercice permettant d’évaluer différentes maîtrises chez l’étudiant. En demandant une implication personnelle, cet écrit va challenger l’étudiant dans la rédaction comme dans son aspect empirique : la création du corpus et l’analyse des données. Il est important de prendre du temps sur la réflexion et s’informer le plus possible sur le sujet, respecter les consignes et établir clairement un plan sur les composants du rendu (parties et sous-parties) pour ne pas s’y perdre ou faire un hors sujet. Avec cet article en poche, vous devriez avoir toutes les clés en main pour vous projeter dans votre travail sans trop d’angoisse tout en ayant une note qui vous satisfera !
Rédactrice : Ella E.